Devenir guide touristique est le souhait de nombreuses personnes qui aiment le voyage, la culture et le contact humain. Mais comment faire pour changer de carrière et se former à ce métier ? Comment tout quitter pour devenir guide touristique ? Nous répondons à ces questions dans cet article.
Découvrir le métier de guide touristique
Avant de vous lancer, assurez-vous de bien connaître le métier de guide touristique. Il s’agit d’un professionnel qui accompagne des groupes de voyageurs pour leur faire visiter des sites touristiques.
Il leur fournit des informations historiques, culturelles et pratiques sur les lieux visités. Il doit donc avoir une bonne connaissance du patrimoine local, ainsi que des compétences en communication et en animation.
Le guide touristique doit être capable de gérer les imprévus, les demandes particulières et les éventuels problèmes qui peuvent survenir pendant la visite. Le métier de guide touristique demande donc une grande passion pour le voyage, mais aussi une flexibilité et une adaptabilité.
Pourquoi faire un bilan de compétences avant de devenir guide touristique ?
Si vous envisagez de tout quitter pour devenir guide touristique, il vaut mieux faire un bilan de compétences au préalable. Cette démarche vous permet d’identifier vos savoirs et vos savoir-faire.
Elle vous aide à faire le point sur vos motivations et vos aspirations. Elle vous permet également de définir votre projet professionnel et de vérifier sa faisabilité. Pour faire un bilan de compétences, vous pouvez solliciter l’aide d’un conseiller ou d’un coach spécialisé.
Pour cela, l’organisme Renêtre Coaching propose des bilans de compétences personnalisés et adaptés à votre situation.
Se former au métier de guide touristique
Vous ne pouvez pas quitter votre métier actuel du jour au lendemain pour devenir guide touristique. Vous devez vous former au préalable.
Il existe plusieurs types de formations, selon le niveau d’études et le type de spécialisation souhaités. Par exemple, il est possible de suivre un BTS tourisme, une licence professionnelle en tourisme ou en médiation culturelle, ou encore un master en tourisme ou en histoire de l’art.
Ces formations permettent d’acquérir des connaissances sur l’histoire, la culture, la géographie, ainsi que sur plusieurs langues étrangères. Elles permettent aussi de développer des compétences en communication, en gestion de groupe, en gestion du temps et en marketing.
Choisir sa spécialité
Le métier de guide touristique peut se décliner en plusieurs spécialités, selon les centres d’intérêt et les compétences du guide. L’une des options consiste à se spécialiser dans le tourisme culturel, et faire visiter des monuments historiques ou des sites archéologiques.
Une autre option est de se spécialiser dans le tourisme d’aventure, et proposer des activités sportives ou ludiques en pleine nature. Mais le guide touristique peut également se spécialiser dans le tourisme gastronomique, et faire découvrir les spécialités culinaires et les produits du terroir.
Choisissez une spécialité qui correspond à votre personnalité et à vos passions, car cela vous permettra d’offrir un service de qualité aux clients.
Gagner en expérience
L’expérience est un atout majeur pour réussir votre projet de devenir guide touristique. Elle permet de mettre en pratique les connaissances acquises pendant la formation, mais aussi d’améliorer vos compétences.
Pour gagner en expérience, vous pouvez travailler pour des agences de voyage, des musées, ou encore des offices du tourisme. Vous pouvez également proposer vos services bénévolement à des associations ou à des particuliers, afin de vous constituer un portfolio et un réseau professionnel.
Plus vous avez d’expérience, plus vous avez de chances d’attirer l’attention des employeurs et des clients potentiels.
Trouver un emploi ou se mettre à son compte
Une fois la formation terminée et que vous avez acquis l’expérience, il est temps de chercher un emploi ou de se mettre à votre compte. Travailler pour un employeur permet d’avoir une certaine sécurité financière et sociale, mais aussi d’avoir accès à des ressources matérielles et logistiques.
Cependant, cela implique une certaine dépendance et une moindre liberté dans l’organisation du travail. D’un autre côté, se mettre à son compte permet d’avoir plus d’autonomie et de flexibilité, et de choisir ses clients et ses tarifs.
En revanche, cela demande aussi plus de responsabilités et de risques, ainsi qu’une bonne gestion administrative et comptable. La décision dépend donc des objectifs professionnels et du style de vie de chacun.