Si vous aspirez à des vacances différentes pour votre prochain séjour, loin des sentiers battus et des complexes touristiques, sachez qu’il existe plusieurs façons de joindre l’utile à l’agréable dans le cadre d’un voyage. Axé sur l’environnement et sa sauvegarde, l’écotourisme séduit de plus en plus de voyageurs, soucieux de l’avenir de la planète. Le tourisme solidaire est également dans l’ère du temps : les besoins des organisations humanitaires ne faiblissent pas, eu Europe comme dans le tiers-monde. Zoom sur deux nouvelles façons de s’évader !
Ecotourisme : réconcilier les vacanciers avec les milieux naturels
Plus qu’une nouvelle façon de voyager, l’écotourisme repose sur une alternative au commerce et à l’exploitation des milieux naturels. L’objectif : faire prendre conscience aux populations locales que la sauvegarde de leur patrimoine naturel et le développement touristique peut constituer une alternative viable au commerce et à l’exploitation des ressources naturelles. Bien loin des standards du tourisme de masse, l’écotourisme s’adresse principalement aux petits groupes et à des personnes soucieuses du respect de l’environnement. Plusieurs organismes proposent des destinations et des missions variées à travers le monde. Si l’expérience vous tente, consultez les offres du web.
Tourisme solidaire : ne vous trompez pas de cause
Le tourisme solidaire (ou équitable) est une nouvelle forme de tourisme alternative qui a pour objectif de replacer l’homme et la rencontre au centre du voyage. Cependant, il est nécessaire de se poser les bonnes questions avant votre départ… Êtes-vous prêt à mettre la main à la poche pour financer votre voyage ? Quelles-sont vos compétences pour justifier votre mission ? L’emploi que vous effectuerez ne fera t-il pas doublon avec celui d’un local ? L’argent que vous dépenserez ne permettrait t-il pas de contribuer davantage à l’aide humanitaire ? Les ONG croulent sous les demandes spontanées des candidats au départ, alors que paradoxalement, les actions indispensables en Europe (sensibilisation, tenue de stands, récolte de fonds…) attirent nettement moins les bénévoles… A méditer !