Peu de destinations touristiques sont en mesure d’offrir une telle diversité. Le Brésil étonne par ses beautés naturelles, les grandes fêtes populaires, son incontournable carnaval de Rio de Janeiro et les nombreuses réserves protégées, l’Amazonie, les plages paradisiaques… tout pour faire du Brésil une destination de rêve pour les touristes du monde entier.
Rythme, couleur et nature, voici les trois éléments de base qui, en se fondant entre eux, en une sorte d’étrange alchimie, en réveillant les sens de ceux qui visitent le Brésil pour la première fois. La cinquième nation de notre planète par extension territoriale, la terre de la samba et du carnaval, il doit son nom à un bois, le pau brasil, duquel l’on tirait un colorant rouge.
Un Pays au passé tranquille, avec un rôle secondaire dans la formation du monde présent, un peuple en mouvement continu qui, selon les dictons populaires, il est ancré au présent, mais aussi heureusement projeté vers le futur avec l’ambition de faire du Brésil une grande nation. Un mélange savoureux de couleurs, de races et de cultures qui captive le visiteur et lui donne l’envie irrésistible de revenir au Brésil.
Le Brésil attire des milliers de touristes par ses beautés naturelles, son style de vie particulier, son carnaval inégalable et une population brésilienne des plus hospitalière qui sait transmettre sa joie de vivre aux visiteurs. Partez à la découverte du Brésil et de son peuple…
Présentation générale du Brésil
Le Brésil, un pays aux multiples facettes, bénéficiant d’une grande diversité géographique est une destination de rêve. Un pays où les touristes sont chaleureusement accueillis par la population locale. Paysage, accueil et climat idylliques font du Brésil une destination très prisée par les touristes du monde entier.
Le Brésil en chiffres
Capitale : Brasilia
Superficie : 8.456.510 km²
Habitants : 186.112.794 (en 2005)
Habitants capitale : 1.700.000
Densité de la population : 19.5 hab/km²
Religion : Catholique, protestante, autres
Le Brésil, sa géographie et son territoire
Le Brésil partage une frontière au nord avec la Guyane française, le Surinam, la Guyane, le Venezuela et la Colombie, avec l’Uruguay et l’Argentine au sud, avec le Paraguay, la Bolivie et le Pérou à l’ouest, à l’est de l’Océan Atlantique.
36% du territoire brésilien est occupé par le bassin du Rio des Amazones qui, avec le Mato Grosso situé au sud, constitue une région encore en partie inexplorée, si bien qu’encore aujourd’hui l’on découvre de nouvelles montagnes, des fleuves ou de nouvelles tribus indigènes.
La bande côtière qui s’étend sur 7408 km sur l’Océan Atlantique, est basse et plate dans la partie septentrionale du Pays, au nord de Bahia. Plus au sud, dans la zone délimitée par le Rio Grande do Sul, elle est escarpée sur la mer, rendant la navigation impossible.
Le Planalto Brasileiro qui occupe l’arrière-pays du Brésil au sud du Rio des Amazones est formé de nombreuses chaînes montagneuses qui ne s’élèvent jamais au dessus de 3000 m, traversées par des fleuves.
Les deux grandes basses plaines du Rio des Amazones, longues de 6275 km du Rio Paraguay complètent le territoire.
Dans le bassin du Rio des Amazones confluent plus de 1000 affluents qui représentent 20% de l’eau douce présente sur la terre, tandis que la forêt amazonienne, bien que soumise à une déforestation sauvage, représente encore 30% des forets intactes au niveau mondial.
Le Rio Paraguay, avec le Rio Paranà, forment le bassin du Rio Paranà-Paranagua, une basse plaine qui comprend le Pantanal et s’étend jusqu’au-delà des frontières du Paraguay et de l’Argentine.
La population brésilienne
L’immigration du siècle dernier et la forte augmentation démographique, en constante diminution aujourd’hui, ont fait atteindre au Brésil une population rapidement très élevée, qui de 9,9 millions en 1872 est passée à 30,6 millions en 1920, à 41,2 millions en 1940 et à plus de 180 millions d’aujourd’hui.
Malgré cela, le Brésil reste une des nations le moins densément peuplée de la terre, avec de fortes concentrations humaines surtout le long de la bande côtière et dans les grosses villes.
Les brésiliens sont un mélange de sang européen, africain, amérindien, asiatique et moyen oriental, dérivant des flux migratoires et de l’importation des esclaves introduits par les colons portugais.
Les indios luttent encore aujourd’hui pour la survie de leur culture. Selon les dernières estimations, ils sont environ 200.000 et habitent la zone de l’Amazonie. Concentrés surtout dans des centaines de tribus, l’on calcule qu’au moins 40 de celles ci ne sont jamais entrées en contact avec des étrangers.
Climat brésilien
Le Brésil est situé entre l’Equateur et le Tropique du Capricorne. Dans la partie septentrionale, plus précisément dans le territoire de la jungle du Rio des Amazones, le climat est équatorial, donc caractérisé par d’abondantes pluies pendant toute l’année, avec des températures élevées et un fort taux d’humidité. Les températures moyennes varient de 24°-27°C. Il faut rappeler que les saisons sont inversées par rapport à notre hémisphère, et c’est seulement dans la partie plus méridionale du Pays que l’on atteint en hiver des températures fraîches qui vont de 0°-10° C pour remonter en été à des moyennes de 21°-32° C.
La cote atlantique qui va de Rio Grande de Norte à San Paolo est caractérisée par un climat tropical humide, avec des températures douces en hiver (de 18° à 21° C) jusqu’à arriver aux températures record de 40° C que l’on peut enregistrer à Rio de Janeiro pendant la période estivale.
En ce qui concerne la partie de l’arrière pays brésilien, celle-ci est caractérisée par un climat tropical semi humide avec des pluies en été et des hivers secs ; les températures se maintiennent stationnaires autour de 20°-28° C de moyenne.
Le Brésil au fil des siècles
Avant de partir à la découverte du Brésil, plongez-vous dans son histoire, découvrez les racines de ce peuple de l’arrivée des portugais en 1500 jusqu’à nos jours, l’exploitation de ses mines d’or et de pierres précieuses pour apprécier pleinement la culture, les racines du pays.
La découverte du Brésil par Pedro Alvares Cabral
Les premières tribus nomades qui remontent à 4800 avant J.C. ne laissèrent pas de traces particulières, si ce n’est très peu de témoignages archéologiques comme des céramiques ou des squelettes.
Ce n’est qu’à partir de 1500, avec l’arrivée des portugais et de Pedro Alvares Cabral, que l’on peut reconstruire réellement l’histoire du Brésil.
Jusqu’alors, vivaient au Brésil de deux à cinq millions d’indigènes, aujourd’hui réduits à moins de 200.000.
Les premiers colons arrivèrent en 1531, envoyés par le roi portugais Joao III. En 1534, celui-ci constitua 12 capitaineries parallèles qui, en partant de la cote s’étendaient à l’intérieur du territoire, et données en gestion à des amis de la Couronne qui devinrent les seigneurs de leurs terres.
Le climat et le terrain brésilien se révélèrent idéaux pour la culture de la canne à sucre ; d’où la tentative des colons de soumettre la population indigène et la contraindre à travailler pour eux dans les plantations.
La réaction des indios pour défendre leur culture et leur pauvre résistance physique, minée aussi par les nombreuses maladies introduites par les européens, porta les riches barons du sucre à commencer le commerce et l’importation d’esclaves africains à partir de 1550.
Pendant tout le XVII et le XVIII siècle, la colonisation du Brésil de la part des portugais fut possible à partir du commerce du sucre. En cette période, des tentatives d’attaque et d’établissement sur le territoire brésilien, de la part d’Etats concurrents européens ne manquèrent pas, les français et les hollandais en tête, mais avec un maigre succès.
Les mines d’or du Brésil
A cette même époque, l’existence de gisements d’or et de métaux précieux induirent de nombreuses personnes à s’avancer toujours plus vers les zones internes du Pays, inconscients des difficultés qu’un voyage de ce genre comportait, si bien que beaucoup mourraient de privations et de maladies le long de la route.
Pendant 50 ans, avant que les mines d’or ne commencèrent à s’épuiser, un véritable exode démographique, aussi bien de portugais que d’esclaves utilisés pour creuser et mourir dans les mines, eu lieu dans tout l’Etat de Minas Gerais.
La scène politique brésilienne
En 1822, Dom Pedro I, fils du prince portugais Dom Joao VI, s’autoproclama empereur du Brésil, sans effusions de sang particulières, en démarrant l’indépendance de la nation. Successivement son fils Dom Pedro II régna pendant 50 ans ; ce fut la période la plus prospère de l’histoire du Brésil jusqu’à quand, en 1889, un coup d’état militaire appuyé par la croissante aristocratie du café renversa l’Empire brésilien.
De 1889 à aujourd’hui, les militaires ont été au centre de tout le développement politique, si bien que jusqu’aux deux premiers gouvernements de la République furent guidés par les militaires, qui de toute manière, se révélèrent plus habiles pour dépenser que pour gouverner, précipitant le Pays dans une profonde crise économique.
De 1930 à 1955, la scène politique fut dominée par Getùlio Vargas, le dictateur brésilien qui est rappelé aussi pour avoir permis au Brésil d’être l’unique Etat de l’ Amérique Latine à avoir participé à la II ème Guerre Mondiale auprès des Alliés contre l’Allemagne.
Le successeur fut Juscelino Kubitschek, élu en 1956, premier des grands gaspilleurs du Brésil ; il tenta de faire progresser le Pays et de réduire l’inflation et on lui doit la naissance de la première industrie automobile brésilienne.
En 1961, Janio Quadros, avec le vote favorable de 48% de l’électorat, fut élu président, mais sa politique avec une veine moralisatrice, qui vit interdire les bikinis sur les plages ou le nitrate d’amyle à Carnaval, fit faillite en peu de temps en permettant, en 1964, à son vice Joao Goulart de devenir le nouveau président.
Les premières vraies élections présidentielles démocratiques se tinrent en 1989 avec l’élection de Fernando Collor de Mello, mais encore aujourd’hui, un grand nombre de problèmes restent encore irrésolus, de la corruption à la différence toujours plus grande entre riches et pauvres.
Vacances et découvertes des fêtes brésiliennes
Le Brésil est réputé pour être un pays de fête, de danse ; le Carnaval de Rio avec ses somptueux défilés et costumes reste une des manifestations les plus typiques du Brésil. Partons à la découverte des festivals et traditions brésiliennes.
Festivals et traditions populaires
Les brésiliens sont enclins à la fête. Des centaines de manifestations ont lieu tout au long de l’année un peu sur tout le territoire national. La plus célèbre de celles-ci est le Carnaval de Rio qui porte chaque année des millions de personnes du monde entier à le fêter dans les différentes localités.
A Rio de Janeiro, le Carnaval est fêté partout : dans les clubs, dans les rues, avec des bals traditionnels, mais surtout avec les défilés des écoles de samba. Mais Rio n’est pas la seule ville brésilienne qui possède une tradition de carnaval. Dans le nord est, à Salvador da Bahia et à Recife, se tiennent deux autres évènements importants carnavalesques.
Même Noël, le Brésil étant le plus grand Pays catholique du monde, revêt une importance considérables parmi les célébrations les plus ressenties du peuple brésilien.
A Salvador, le 1er janvier, l’on célèbre le festival de Bom Jesus dos Navegantes : une procession de petites embarcations ornées d’étoiles filantes portant la statue du Seigneur Jésus Christ des Navigants du port à la plage de Boa Viagem.
Toujours à Salvador, à mi janvier, se tient la Festa do Bonfim durant laquelle les femmes de Bahia, habillées avec des habillements typiques, procèdent au lavage des marches de l’église de Bonfim entourées par des milliers de personnes qui assistent à leur travail. C’est une tradition, pendant cette fête, d’acheter des petits rubans colorés, de faire des petits noeuds, comme le font les gens de Bahia, et les lier autour des poignets : quand le petit ruban s’usera et se cassera, le souhait que vous avez exprimé se réalisera ; évidemment, ceci est ce que dit la tradition, en pratique, c’est le même petit jeu importé par les vendeurs extra communautaires même sur nos plages.
Juin est un mois avec de nombreux festivals. Peu après Pentecôte, les commémorations des Saints Jean, Antoine et Pierre sont une excellente occasion pour organiser des réjouissances qui durent trente jours.
Parmi les manifestations les plus importantes, citons, Nossa Senhora de Aparecida, fête nationale brésilienne le 12 octobre.
En octobre à Belém, ville située à l’embouchure du Rio des Amazones, se tient la fête de Cìrio de Nazaré. Des millions d’amazones, mais aussi des touristes, se donnent rendez-vous pour la procession d’une durée de quatre heures et sur six Km de routes citadines, en tirant avec une corde très longue et grosse le carrosse sur lequel est placée la statue de Notre Dame de Nazareth jusqu’à la Basilique, pour ensuite successivement, commencer une longue fête de quinze jours.